Notre-Dame de Paris

La cathédrale Notre-Dame de Paris

Y a-t-il, à Paris, édifice plus photographié que la cathédrale Notre-Dame ? Et c’est peut-être, pourtant, un des plus mal connus. On jette un œil distrait sur les sculptures de la façade (clic !) et des portails (clac !) ; une fois à l’intérieur, avançant à grand peine parmi la foule bruyante, on s’extasie sur les dimensions de la nef, on prend encore une ou deux photos de la rosace septentrionale (la moins restaurée des trois, a-t-on lu) et, comme c’est bientôt l’heure de la messe, on quitte la cathédrale, tout heureux d’avoir vu ce qu’il aurait tout de même été dommage de ne pas voir.
C’est naturellement hors saison et tôt le matin qu’on aura le plus de chance de saisir quelque chose de l’esprit de la cathédrale. Par bonheur, celle-ci a été entièrement ravalée à l’occasion du Jubilé de l’an 2000. On en fera d’abord le tour, et, du petit square qui la jouxte, on en admirera le chevet. Pour regarder la façade occidentale, inutile de trop s’éloigner : quand, au XIIe siècle, on a bâti la cathédrale, les maisons s’avançaient jusqu’à moins de cent mètres et c’est vue de près qu’elle paraît le plus élancée. Les sculptures, méritent qu’on s’en approche et qu’on les détaille : ne pas manquer en particulier les anges et les saints des voussures du portail central.
À l’intérieur, c’est peut-être en se plaçant à l’entrée du transept qu’on appréciera le mieux la beauté émanant des proportions de l’édifice. Là, adossé à une colonne, vous pourrez, sans changer de place et de préférence avec des jumelles, contempler les trois rosaces – celle de l’ouest, hélas, est en partie cachée par l’orgue.
On n’hésitera pas à pénétrer dans le chœur, et surtout à en faire le tour, en s’arrêtant à loisir dans les petites chapelles, très riches en œuvres d’art de toutes sortes.
Pour terminer, la montée aux tours s’impose : vue inoubliable sur Paris et… les têtes des gargouilles.

Édifices religieux en France, Notre-Dame de Paris

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