Guernesey, sévère et douce

« Sévère et douce », disait Victor Hugo à propos de Guernesey. C’est vrai que, lorsqu’on descend à pied jusqu’aux rochers noirs et aigus de Moulin Huet Bay où peignit Renoir, c’est comme dans un jardin qui va à la mer. A la côte sud découpée de dizaines de criques aux falaises abruptes, s’oppose la côte est et nord, industrielle et industrieuse près de St-Peter Port, plate et duneuse ensuite, ou rurale et verte.

Shopping à St-Peter Port, marche et méditation à la côte rocheuse, sports nautiques sur la côte nord… Tout est possible à Guernesey et toujours dans la bonne humeur !

Les Guernesiais sont joyeux et affables… même si vous prenez les ronds-points à l’envers ! Il faut dire que sur l’île, il n’y a ni chômeurs ni pauvres gens. Guernesey vit bien, fleurit ses jardins et ses talus avec un bonheur évident. Si l’on manque de temps, des cars promènent les visiteurs tout autour de l’île ; si l’on dispose de plusieurs jours, le mieux est de louer une voiture. Parcourir les routes étroites et passer des cottages « cosy » aux rigueurs des forts est un bonheur.

Saint-Peter Port regorge de tables agréables pour déjeuner rapidement (Da Nello’s par exemple, pour son décor et ses poissons grillés) ; le soir, les grands hôtels offrent des tables très correctes : poissons frais, crustacés et homards sont à tous les menus. Le Tout-Guernesey dîne au Nautique, sur le port de St-Peter : homard flambé devant vous et crêpes suzette ; cave excellente. Les hôtels sont nombreux, très confortables, comme La Barbarie, à l’écart de la ville, à deux pas de Saints Bay sur la côte sud qui loue aussi des appartements à la semaine.

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